Foire aux questions
La foire aux questions visent à répondre aux principaux questionnements soulevés lors de l’élaboration d’une demande de financement Odyssée Saint-Laurent.
N’hésitez pas à contacter le responsable du programme Odyssée Saint-Laurent pour toute autre interrogation !
Principe fondamental du programme Odyssée Saint-Laurent, l’intersectorialité est définie par le scientifique en chef du Québec et les Fonds de recherche du Québec (FRQ) comme étant une démarche de recherche et de collaboration qui, en vue de placer des enjeux de recherche communs ou partagés sous un éclairage nouveau, réunit sur un même objet, problème, méthode ou question de recherche des chercheurs de champs disciplinaires ou de pratiques de recherche ressortissants d’au moins deux des trois grands secteurs couverts par les FRQ, soit :
- Les sciences naturelles et génie
- Les sciences sociales et humaines, les arts et lettres
- La santé.
On parle ici de dépasser la simple réunion ou juxtaposition de plusieurs disciplines et secteurs (voire l’instrumentalisation d’une discipline ou d’un secteur par l’autre) pour résoudre un problème ou se saisir d’un objet de recherche. Dans une perspective intersectorielle, disciplines et secteurs s’engagent résolument dans une « approche de recherche » conjointe, co-créée, dont le mode d’opération se situe en dehors de la hiérarchisation des champs de connaissances.
Concrètement, un maillage intersectoriel en recherche – qui ne peut se réduire à une approche simplement collaborative – prend forme dans :
- La conception et le développement conjoints, au sein du projet, de problématiques mobilisant des questions ou des objets de recherche communs ou partagés par les représentants des différents secteurs;
- Le développement d’une méthodologie innovante, adaptée à chaque problématique et intégrant des approches de chacun des secteurs représentés au sein du projet.
Vous trouverez des compléments d’information sur le site du gouvernement :
L’objectif principal du programme Odyssée Saint-Laurent est de favoriser, par la recherche et l’innovation, la prospérité économique et une utilisation durable et sécuritaire des richesses et du potentiel du Système Saint-Laurent, pour les générations actuelles et futures.
Le gouvernement du Québec s’est doté en 2006 d’une Loi sur le développement durable qui incite à « remédier aux insuffisances d’un modèle de développement axé sur la seule croissance économique en reconsidérant nos façons de faire compte tenu de nouvelles priorités ». Dans l’optique du paradigme d’un développement durable, les projets financés par Odyssée Saint-Laurent doivent contribuer :
- au maintien de l’intégrité de l’environnement pour assurer la santé et la sécurité des communautés humaines et préserver les écosystèmes qui entretiennent la vie;
- à assurer l’équité sociale pour permettre le plein épanouissement de toutes les femmes et de tous les hommes, l’essor des communautés et le respect de la diversité;
- à l’efficience économique pour créer une économie innovante et prospère, écologiquement et socialement responsable.
Vous trouverez des compléments d’information sur le site du gouvernement :
Globalement, l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) définit l’innovation comme étant la mise en œuvre d’un produit, que ce soit un bien ou un service, d’un processus nouveau ou sensiblement amélioré, d’une nouvelle méthode de commercialisation ou d’une nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques de l’entreprise, l’organisation du lieu de travail ou les relations extérieures (Manuel D’Oslo : principes directeurs pour le recueil et l’interprétation des données sur l’innovation, 3ème édition, Édition de l’OCDE, Paris, 2005, 184 pages).
Consultez les documents de référence suivants pour des définitions plus détaillées selon les secteurs :
- Ministère de l’Économie et de l’Innovation [site internet] [processus d’innovation]
- Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec [définitions]
- Fonds de recherche du Québec – Société et culture [revue recherche innovation]
Le chercheur principal est chargé de diriger le projet de recherche. Il est responsable de la subvention de recherche, de l’entente signée avec le programme Odyssée Saint-Laurent, de la reddition de comptes et de la production des rapports liés au projet.
Le co-demandeur est le chercheur participant au projet de recherche, à la production des documents de reddition de comptes et bénéficiant de la subvention.
Le collaborateur est une partie prenante ne bénéficiant pas de la subvention, mais participant au projet de recherche. Ce collaborateur peut être affilié à un établissement d’enseignement et de recherche (membre régulier), d’une agence gouvernementale, d’une industrie, d’un organisme communautaire, etc. (membres associés ou usagers).
Le partenaire est un organisme apportant une contribution en espèces ou en nature à l’appui des activités du projet de recherche.
Vous savez déjà ce qu’est un plan de transfert des connaissances. Mais comment bâtir un plan qui facilite bel et bien l’appropriation des données, voire un changement de pratiques, de procédés ou d’outils, par les partenaires du projet ou les usagers de la recherche ?
Alors que la diffusion des résultats du projet permet de prendre connaissances des nouveaux savoirs (via des rapports, des présentations, des publications scientifiques, etc.), des stratégies interactives et des expériences collaboratives permettent aux partenaires et/ou aux usagers de la recherche d’intégrer les nouvelles connaissances acquises.
Non, le demandeur principal doit être un chercheur affilié à une institution inscrite comme membre régulier. L’inscription à titre de membre régulier auprès du RQM implique des adhésions aux chartes d’éthiques provinciales et autres mécanismes universitaires ou collégiaux.
Seul le représentant du membre régulier demandeur principal peut signer la demande de financement. En général, il s’agit du vice-recteur à la recherche, du doyen ou du directeur général, selon l’établissement d’enseignement.
Les navires de recherche attachés à des universités québécoises sont déjà intégrés dans le programme Odyssée Saint-Laurent : Coriolis II de l’UQAR-ISMER, Lampsilis de l’UQTR, ou encore le F.-J. Saucier du CIDCO. Toutefois, il est possible qu’un bateau de recherche non spécifié dans le présent programme (ex : le navire de recherche côtier Mytilus de MERINOV, le Louis-Edmond Hamelin de l’Université Laval, L’alliance du Parc marin Saguenay Saint-Laurent) soit voulu par un chercheur car plus pertinent que les autres navires mentionnés ci-dessus. Seuls les petits navires de recherche ou de pêche à moins de 1 000 $/jour sont admissibles, capitaine inclus. Le programme Odyssée Saint-Laurent peut prendre en charge des frais connexes permettant l’utilisation ou la mobilisation du navire de recherche. Une estimation des coûts doit être fournie avec la demande complétée. Contactez le responsable du programme pour évaluer l’admissibilité du navire requis et les conditions qui y sont attachées.
À l’inverse d’une contribution payée « en espèces » (en argent), les contributions en nature sont des postes budgétaires directement assumés par le partenaire du projet. Les dépenses en nature acceptées sont les mêmes que celles définies à l’annexe 4 du Guide d’appels à projet (coûts directs, déplacement, etc.). Les contributions en nature doivent être appuyées par des pièces justificatives.
Sur le site du CRSH on indique que les contributions en nature sont :
« Les contributions en nature jugées essentielles à la recherche ou aux activités connexes pourraient prendre la forme de biens ou de services équivalents qu’il faudrait acheter avec les fonds du projet en l’absence de dons. Les contributions en nature peuvent également inclure le temps que certaines personnes (non-professeurs) au sein des organismes partenaires (p. ex. des experts d’un domaine particulier) consacrent à orienter le projet et à y participer. Dans certains cas, les partenaires peuvent fournir des compétences et des conseils spécialisés ou l’accès à des appareils spéciaux, à des locaux, à des ensembles de données, etc. »
Oui, le fjord du Saguenay est admissible au programme Odyssée Saint-Laurent puisqu’il est considéré comme faisant partie du système Saint-Laurent. Nous définissons ici le fjord par la section de la rivière Saguenay soumise à l’influence des marées du Saint-Laurent, soit la section allant de Tadoussac à Saint-Fulgence et incluant la baie des Ha-Ha. La pertinence du projet sera toutefois évaluée selon son adéquation avec la stratégie scientifique du programme Odyssée Saint-Laurent.